Sortie de Pan Cake de Philippe Boisnard aux éditions Hermaphrodite
Ce livre a été publié avec l'aide du CNL.
ISBN : 978-2-9519565-7-5
Prix : 16 €
[+] pour le commander sur internet via le diffuseur Rezo-libre :
http://www.rezolibre.com/librairie/detail.php?article=1163
ou directement par courrier :
Editions Hermaphrodite
30, avenue Patton,
54410 Laneuveville-devant-Nancy
[+] Philippe Boisnard a été invité pour la sortie de son roman au 11ème salon international du livre de Tanger en mars 2007. Il sera présent au Salon du ivre de Paris le 26 mars, invité par la revue Fusées.
[+] Premières critiques :
_ Chloé Delaume [source Cloedelaume.net] :
"Dans la série si un manuscrit vaut le coup, la patience finit par payer, je demande Pancake de Philippe Boisnard. La première version de ce texte, je l’ai eue dans les pattes en hiver 2001. J’ai tenté ci et là de le caser en vain, j’y tenais assez, ça me frustrais. Je trouvais ça injuste, aussi, de voir un tas de conneries qui se faisaient éditer et qu’on me dise toujours non, trop formel, trop bizarre, trop difficile, voire oui ok c’est bien mais on va en vendre cent on ne peut pas se le permettre. Les éditions Hermaphrodites viennent de sortir ce roman expé, ça me fait vraiment plaisir. Quand j’ai vu l’objet sur le stand, c’est con, mais je crois que j’étais émue."
4ème de couverture :
Pancake
Déf. 1 : Gâteau anglais, très apprécié en Amérique du Nord et ressemblant à une crêpe épaisse ou à une galette.
Déf. 2 : Fiction poétique hypnotique qui mêle le fantastique et l’oralité en décrivant le vertige fascinant d’un homme avec un trou dans le ventre qui ne cesse de s’agrandir.
« Un trou, une fois qu’on a enlevé les contours, c’est ce qui ne peut plus être enlevé ». Livré à un monde cannibale qui n’a de cesse de le dévorer, le narrateur vit en mode macro ce déchirement prométhéen. Tour à tour, à travers son viol, son divorce, les tentatives avortées pour travailler, la décision de devenir le cannibale de lui-même puis de faire manger aux autres ce que son corps ne cesse de reconstituer, jusqu’à l’exportation planétaire de ses organes en plats cuisinés, se dessine l’irréductible enfermement d’un homme dans lui-même et la perte de tout rapport réel aux autres humains.
Pan cake est en ce sens très proche d’une chanson de geste, remaniée à la sauce technoïde, car il s’agit bien de suivre l’exploit d’une survie, d’un effort absolu contre une altération irrémédiable et absurde. Un songe paranoïaque qui mènera le lecteur jusqu’aux profondeurs insondables de l’existence dans un big bang crunch du plus bel effet.
Romaric Sangars, dans le Chronic'art de Mars |
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4ème de couverture |
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